AXA et Thomas B. ne sont pas "très friands" de profils venant du conseil. L'assurance, et à fortiori AXA, est un domaine très technique, où l'ancien Middle/top Management du conseil en stratégie a beaucoup de retard à rattraper (d'où la très forte présence d'ingénieurs et d'X). En l’occurrence, l'accent n'est clairement pas mis sur cette population pour les mandats de recrutements.
Par contre votre propos est valable pour des niveaux juniors (Consultants seniors/managers aux grands maximums) pour des fonctions non-business et non opérationnelles.
Aussi, la tendance est aujourd'hui très différente. Quand par le passé les fonctions centrales étaient dominées par des top ingés, aujourd'hui les top esc sont très présentes, créant une émulation appréciable. A titre d'exemple, la direction strat du groupe a longtemps été dominé pour des anciens de l'emlyon.

En tous cas le mépris de l'auteur pour sciences po suinte à chaque ligne: "plan B des recruteurs"/ "nous recrutons peu de “purs” Sciences Po"/ "Pas de quoi attester d’un boom des recrutements" "Voire plutôt confirmer que Sciences Po est un choix bis des recruteurs" ect..
Même si le constat (sciences po pas au niveau) est en partie fondé, il est rare de lire un article avec un tel parti pris.

Et dire qu'il y a quelques moi à peine, j'ai reçu plusieurs offres de cabinets de conseils et heureusement pour moi, une offre de Google. J'ai fait le bon choix et rejoins alors la meilleure boîte de tech du monde avec une situation incroyable (salaire, horaire, mission etc..). Je plains les personnes entrant dans le conseil en ce moment : avec la réduction des missions et des clients, les embauches plongent et cela indiquera alors plus de travail sur moins de consultants et donc des horaires à rallonges...

Missions à l’étranger: certains clients demandent de rester sur place et de ne plus revenir en France temporairement.