Vague d’élections d’associés au sein du BCG à Paris
La WWOM (Worldwide Officer Meeting) du BCG a procédé il y a quelques jours à 53 élections concernant la région EMEA et l’Amérique du Sud. 6 nouveaux associés rejoignent le bureau de Paris.
- Une spécialiste des achats recrutée par Mews Partners
- eleven atteint la barre des dix associés avec un nouveau recrutement
- Kéa chipe un associé spécialiste du luxe à Roland Berger
- Renouvellement à la tête de Seven2, le nouveau PDG formé au BCG
- Circle Strategy, fin de cycle ?
- Contraction des effectifs, influence… : la patronne de McKinsey France fait le point
- Les ambitions santé d’Arthur D. Little avec une première associée dédiée en France
- BCG : trois nouveaux associés parisiens élus lors de la grand-messe mondiale
Si les femmes élues managing directors and partners représentent le tiers des nouveaux associés en France, elles ne sont que 19 % à l’échelle de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique.
à lire aussi
Dans la danse des promotions de début d’année, le BCG France annonce la nomination de cinq nouveaux associés, managing directors & partners dans la hiérarchie du cabinet de conseil, dont une seule femme : Romane Roch, Frédéric Brugère, Nicolas Manuelli, Lucas Quarta, Guillaume Vernier. Des nominations très masculines qui ne vont pas améliorer le ratio du BCG en termes de féminisation de sa top gouvernance. L’année dernière, le BCG comptait 12 % de femmes dans son partnership.
Honneur donc aux deux nouvelles associées du BCG France, qui devraient contribuer à améliorer les résultats du cabinet en matière de parité — la part de femmes dans son partnership hexagonal étant de 15 % seulement début 2024 selon le classement établi par Consultor.
Diplômée de HEC en 2014, Marine Baudin-Sarlet a rejoint le cabinet cette même année comme associate (consultante). Évoluant de grade en grade, elle est désormais managing director and partner (l’appellation maison des associé-e-s) des practices Biens industriels & Opérations.
Parcours très similaire pour Anouk Lazare, diplômée elle aussi de HEC en 2014, qui a rejoint le BCG comme associate un mois avant Marine Baudin-Sarlet. S’étant spécialisée dans le domaine des paiements et de la tech, la nouvelle associée a évolué au sein des practices Financial Institutions et Technology & Digital avant son élection. Elle reste positionnée sur la seconde practice.
Troisième diplômé de HEC à être élu managing director and partner, Guillaume Darrieus (promotion 2008) a débuté sa carrière au Boston Consulting Group comme consultant au bureau de Paris en 2009, avant de rejoindre le bureau de Casablanca où il est devenu project leader puis principal. De retour à Paris en 2017, il a été élu partner en 2020.
L’itinéraire de Gildas Bouteiller est assez différent. Diplômé de l’université Paris-Est— Marne-la-Vallée et de l’École supérieure de commerce international (2001), le nouvel associé du BCG a notamment exercé au sein du Groupe Casino comme IT director/program director, puis chez Lagardère Sports (Chief Information Officer). Ayant rejoint le Boston Consulting Group en 2020 comme associate director, Gildas Bouteiller devient managing director Healthcare et Technology & Digital.
Ludovic Gavard, diplômé de Centrale Paris en 2001, a lui commencé sa carrière chez Accenture comme senior manager — où il est resté 15 ans. Ayant rejoint le BCG en 2020 comme principal, il devient donc managing director Technology & Digital.
Quant au 6e nouvel associé, Raphaël Troitzsch, diplômé de l’université d’Édimbourg (PhD de physique, 2007), il a fait un premier passage au BCG comme consultant puis project leader au bureau de Zurich de 2012 à 2014. Ayant ensuite rejoint le groupe d’assurance et de réassurance Swiss Re à différents postes (le dernier : Head of Automotive Solutions & Smart Homes), 2020 a marqué pour lui le retour au BCG à Zurich. 2024 est l’année de son transfert du bureau helvétique au bureau parisien, comme managing director Technology & Digital.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaires (3)
citer
signaler
citer
signaler
citer
signaler
France
10/11/25Après avoir passé un an et demi chez iQo, Caroline Billotte rejoint Mews Partners pour « mettre son expertise au service de la performance Achats des industriels européens ».
03/11/25Pur « produit » Wavestone où il a passé 18 ans, Chadi Hantouche rejoint eleven. Depuis avril 2024, le cabinet a enrichi son partnership de 5 nouveaux associés.
30/10/25L'un, Tony Tanios, est positionné sur les enjeux de transition énergétique et de décarbonation, l'autre, Paul-Antoine Cristofari, sur l'assurance. Tous deux ont commencé leur carrière dans l’audit ou le conseil avant de s’orienter vers le corporate, puis de rejoindre Strategy&.
20/10/25Arnaud Lesschaeve apporte 30 ans d’expérience dans l’industrie et le conseil en stratégie, en France et à l’international, à la branche « électronique » du groupe Lacroix.
14/10/25Le cabinet Advention vient de promouvoir deux consultants « maison », Steven Ries et Marco Ricetti.
07/10/25Après 7 ans au sein du cabinet, Philippe Removille vient d’annoncer son départ. L’expert de l’assurance et des services financiers n’a pas encore révélé sa prochaine destination.
07/10/25Le métier d’operating partner apparaît de plus en plus souvent sur le radar des consultants en stratégie. Sur les missions de private equity, les deux « espèces » se croisent, échangent, travaillent ensemble. Inévitablement, la question se pose : quelle parenté entre les deux rôles ? Et dans quelle mesure « operating partner » est-il une destination ou une étape pertinente dans un parcours de consultant ? Nous avons posé ces questions côté fonds (Aldebaran, Mutares, Verdoso, Equinox) et côté conseil (Eight Advisory, EY-Parthenon).
06/10/25Alors que McKinsey France vient de se doter d’un nouveau patron, son partnership continue d’enregistrer des départs. Xavier Bosquet quitte ainsi le cabinet, tandis que Peter Crispeels rejoint le bureau de Bruxelles.
03/10/25Depuis 2024, l’instabilité politique est une constante. Quel est son impact sur les demandes de conseil de direction générale ?