CMI se renforce dans la santé avec une acquisition en France
L’acquisition du cabinet Norska – fondé en 2021 – est « l’une des briques » servant les objectifs de développement de CMI, confie l’associé Benoît Caussignac à Consultor.
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En janvier dernier, lors de la présentation de son plan stratégique 2025-2028, CMI a confirmé son ambition « de poursuivre sa trajectoire de croissance engagée il y a plusieurs années ».
Un mix de croissance organique et d’acquisitions
Depuis la période Covid, « le chiffre d’affaires du périmètre santé a doublé, indique Benoît Caussignac, l’un des trois associés aux commandes du pôle chez CMI. Pour prolonger cette trajectoire, nous allons combiner croissance organique et croissance externe ».
Les raisons « de marché » de cette union
CMI, qui a été contacté par des banques d’affaires pour plusieurs cabinets mis en vente, « avait entamé de premières discussions avec Norska fin 2024 ». Sachant qu’ils ont « des clients communs » et qu’ils se sont parfois retrouvés « face à face sur certains dossiers. C’est avec Norska que le “fit” était le meilleur, tout comme la complémentarité d’une partie du portefeuille d’interventions », partage l’associé santé.
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Un rapprochement qui va permettre à CMI, ainsi étoffé, de « consolider ses positions sur certains segments de marché, notamment les établissements de santé (publics, privés, lucratifs ou non lucratifs), et les acteurs institutionnels (ARS, ministères…), sur lesquels Norska comme CMI sont très présents ».
Un autre enjeu est de bénéficier du positionnement de Norska « sur la médecine de ville ». Un segment susceptible de devenir plus porteur : le Premier ministre Sébastien Lecornu vient ainsi d’évoquer le doublement du nombre de maisons « France Santé » d’ici 2027 – pour tenter de renflouer l’offre de soins de proximité.
Dans une autre perspective, Norska réalise des actions de formation « auprès des acteurs sanitaires et médico-sociaux », le jeune cabinet étant certifié Qualiopi.
Une question de taille critique pour certains projets
Avec l’acquisition de Norska, CMI accueille une quinzaine de nouveaux consultants, management inclus. Pierre Dagen, l’un des fondateurs, rejoint le cercle des associés CMI
Ce pôle sera donc piloté par Marc Lefrançois, sur le périmètre des laboratoires pharmaceutiques et des industriels de la santé au sens large, ainsi que Benoît Caussignac et Pierre Dagen, sur le périmètre des établissements de santé, des acteurs institutionnels, des décideurs et payeurs (Caisses nationales, acteurs mutualistes, complémentaires santé). Un binôme amené à prendre la suite de François Farhi, figure historique de CMI dont il fut président, et qui a fait valoir ses droits à la retraite en mars dernier « après avoir activement œuvré à rendre ce rapprochement possible » (il conseille désormais la direction de l’Anap).
Un renforcement des effectifs qui vise aussi à atteindre « une taille critique au regard notamment de certains référencements auprès des centrales d’achat du secteur ». Souvent présents en groupement sur ces accords-cadre, les deux cabinets souhaitent désormais, dans certains cas, pouvoir se positionner « en première ligne », de façon autonome.
La santé pèse actuellement « 20 % du chiffre d’affaires global » du cabinet – sans compter les activités de PE dans ce secteur, notamment de due dil stratégiques, pilotées par Hugo Perier. La santé pourrait représenter « 25 % dans les prochaines années », en fonction de la croissance des autres pôles qui ont leurs propres stratégies de développement pour nourrir le plan stratégique 2025-2028 du cabinet.
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