Passion tattoos

Pauline Gueho, jeune consultante de 27 ans, près de 2 ans chez Bain, vient (déjà) de quitter le secteur du conseil en stratégie pour concrétiser son rêve de jeune fille : se lancer dans le tatouage contemporain, à la fois plus personnalisé et plus créatif.

C’est « un rêve qui m’anime depuis mes 19 ans et ma première rencontre avec le tatouage contemporain lors d’un stage de 8 semaines dans un studio dédié avant ma prépa », comme elle le partage à Consultor.

Pauline Gueho a ainsi lancé un projet artistique « plus qu’entrepreneurial », Des histoires à la ligne, « qui vise à raconter autrui dans sa singularité et son insaisissabilité par les images et le tatouage. En transformant des événements personnels en images évocatrices, mon objectif est de permettre aux personnes de créer des récits visuels de façon singulière, de se raconter et de reprendre le fil de leur histoire ». Un projet que la nouvelle ex-alumni de Bain a élaboré l’année dernière avant tout « avec le cœur » plutôt que comme une consultante, avec ses benchmarks, ses études de marché et autres business plans.

Ce changement de cap professionnel est pour le moins radical et original pour celle qui avait fait le choix du métier de consultante en stratégie sur le long terme, « comme je suis une personne assez entière », et de Bain & Company, « une marque best place of work, cabinet dans lequel lorsque je suis rentrée, j’avais l’intention de rester le plus longtemps possible ».

Diplômée de l’emlyon business school, Pauline Gueho avait rejoint le cabinet en mars 2022 et va y rester un peu moins de 2 années. « Mon parcours chez Bain a été bien plus qu’une étape professionnelle. J’y ai beaucoup appris, j’ai pris confiance en moi, et c’était le bon moment de le faire. Le cabinet est un terrain de jeu stimulant, où j’ai eu le privilège de collaborer avec des équipes brillantes et exigeantes », atteste-t-elle par ailleurs. Chez Bain, sa reconversion a été prise « avec beaucoup d’enthousiasme », et ses mentors se sont engagés à être « ses premiers clients ». Cette passionnée de tatouages (elle en compte une quinzaine) est en autoapprentissage pour être tatoueuse – il n’existe pas de formation officielle –, commence à réaliser des œuvres numériques et va tout prochainement proposer des impressions en tirages numérotés. Elle va certainement intégrer les Beaux-Arts pour développer ses compétences en dessin.