EY-Parthenon fait les comptes : 90 due dil et 24 transactions bouclées en 2020

 

En trois ans seulement, depuis sa création en 2017, le bureau parisien de conseil en stratégie EY-Parthenon a plus que doublé ses opérations de due diligences stratégiques, passant d’une quarantaine à près de quatre-vingt-dix en 2020.

18 mai. 2021 à 05:00
EY-Parthenon fait les comptes : 90 due dil et 24 transactions bouclées en 2020

 

Un secteur qui représente un tiers de l’ensemble de son activité. « Nous travaillons avec des fonds large cap, comme Ardian, Eurazeo, Bain Capital, mais également avec des fonds mid cap tels que Abenex, Andera ou Motion Equity. Dans ce secteur, les petits deals d’aujourd’hui sont les gros deals de demain », atteste Henri-Pierre Vacher, senior partner, en charge de la practice private equity d’EY-Parthenon.

Et ce sont vingt-quatre transactions qui ont bel et bien été finalisées par ses clients sur l’année 2020, dont quatre – seulement – auprès des vendeurs. « Les vendeurs se rassurent avec de grandes marques. Or EY-Parthenon n’a que trois ans d’existence à Paris. Le cycle d’investissement minimum est de trois ans. Nous arrivons au moment où nos clients, les fonds d’investissement que nous avons accompagnés pour l’achat, débutent la phase de revente. Mécaniquement, nous allons avoir de plus en plus de ventes », analyse Henri-Pierre Vacher.

Ces opérations de due diligences stratégiques concernent avant tout trois secteurs : 25 % consumer & retail, 25 % l’industrie et les services B to B, 25 % les TMT (technologies-médias-télécommunications). Viennent ensuite l’éducation et la santé, deux secteurs en forte croissance en termes de M&A et de transactions.

Ainsi, parmi les transactions emblématiques de 2020, le cabinet a accompagné Ardian dans l’achat d’AD Éducation, un réseau d’écoles de mode, stylisme et arts plastiques (relire notre article sur le conseil dans l’enseignement supérieur (relire notre article), « avec des multiples très élevés » d’après le senior partner, l’achat par Abenex de l’expert en cybersécurité Squad ou du spécialiste des logiciels santé, Inlog.

Côté vendeurs, les stratèges d’EY-Parthenon ont accompagné le fonds Motion Equity dans la vente d’Altaïr, groupe industriel de vente de produits ménagers et d’entretien pour la maison, racheté par Eurazeo, (environ 115 M€), « un beau deal européen » aux yeux d’Henri-Pierre Vacher. Mais également, très récemment, Andera dans la vente de la société d’enseignement à distance Skill&You, Apax dans la vente de ses campings Sandaya, ou encore 21 Invest dans la cession de sa participation dans DL Software.

Pour le seul secteur des TMT, le cabinet ne compte pas moins de quatorze transactions closées sur l’année 2020 en France grâce aux missions de due diligences stratégiques (buy-side, sell-side, refinancement).

Les plus gros deals : les infrastructures télécoms dans des opérations de carve-out. « C’est un secteur sur lequel nous sommes historiquement très bien positionnés, avec l’arrivée des équipes de Greenwich Consulting racheté par notre cabinet. Par ailleurs, les investisseurs sont de plus en plus intéressés par un secteur très résilient et des activités qui ont des potentiels de croissance très forts et très rapides. En fait, la tech devient transverse, est en train de se généraliser à tous les secteurs, y compris la santé », analyse Étienne Costes, partner de la practice TMT, qui voit déjà s’annoncer une très belle année 2021.

Dernière belle transaction officielle en date, dans le secteur consumer & retail cette fois, le cabinet vient d’annoncer aux côtés d’Eurazeo (un ex du BCG vient d’entrer au directoire, ici) l’achat d’Aroma-Zone. « C’est un très beau deal dans le secteur des produits naturels pour le corps en Do It Yourself, une approche qui cartonne chez les millenials », ajoute Henri-Pierre Vacher.

 

EY Parthenon Étienne Costes Henri-Pierre Vacher
18 mai. 2021 à 05:00
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Henri-Pierre Vacher, Etienne Costes, due dil, deal, private equity
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EY Parthenon
Étienne Costes Henri-Pierre Vacher
2022-02-08 15:38:42
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