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- 2 novembre 2018
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Et si on pouvait très bien se passer de dépenses de conseil et ne pas s'en porter plus mal ? Nombre de pays et leurs entreprises le pensent. Comme en atteste la très forte concentration des dépenses de conseil dans quelques pays seulement, au premier chef aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Australie, en Chine et au Canada. Ou comme le montre aussi la sous-représentation des dépenses de conseil dans des économies non moins développées, telles que le Japon ou l'Italie.
« Il y a d’autres façons de forger des expertises sans développer une addiction au conseil », a indiqué au Financial Times Andrew Sturdy, un chercheur à l’université de Bristol qui a travaillé sur les facteurs facilitant l'essor d’un marché du conseil, comme l’existence ou non d’une éducation développée du management.
Associations sectorielles et industrielles, agences d’État ou soutien familial sont autant d’autres leviers de soutien et de conseil alternatifs qui sont utilisés dans des zones où les dépenses de consulting sont encore inexistantes. Tout du moins pour l’instant : les exemples chinois ou sud-coréen des années 1990 montrent que certains pays peuvent ponctuellement augmenter leurs dépenses de conseil, sans en avoir une culture ancienne.